Impact environnemental du numérique : Infographie + Guide des Bonnes pratiques

Impact environnemental du numérique

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Les technologies informatiques sont devenues de véritables outils essentiels que ce soit au travail ou à domicile. Leur utilisation a permis d’améliorer considérablement nos conditions de vie, avec des échanges plus simples, l’accès à une multitude d’informations, ou encore l’utilisation d’outils facilitant la réalisation de nos objectifs. Ainsi, le numérique occupe une place prépondérante dans nos vies. Cependant, cette sur-sollicitation n’est pas sans conséquences. En effet, le numérique est responsable de près de 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, et ce chiffre est en constante évolution. Retrouvez une infographie reprenant les chiffres les plus marquants issus du rapport Ademe publié en janvier 2021 sur la face cachée du numérique :

Infographie sur les données cachées du numérique

Recommandations pour réduire l’empreinte environnementale du numérique

Désormais, face aux enjeux environnementaux actuels, chaque petite action a son importance. Ainsi, il est possible de réduire de près d’un quart la consommation globale du numérique en suivant quelques bonnes pratiques qui peuvent s’appliquer par tous. Nous allons vous partager ces bonnes pratiques à appliquer au quotidien, issues du rapport Ademe sur la face cachée du numérique.

1) Limitez vos consommations d’énergie avec des solutions simples

Parfois, les solutions les plus simples sont les plus efficaces. Il ne faut pas sous-estimer l’importance de ces petites actions qui peuvent porter leurs fruits.

Dans un premier temps, évitez de laisser vos appareils allumés (ou en veille) en permanence. En effet, même en période de non-utilisation, votre appareil est toujours en fonctionnement et cette consommation d’énergie peut être évitée. De plus, il est recommandé de branchez vos équipements sur une multiprise à interrupteur. Il est toutefois important d’éteindre cette multiprise en fin de journée afin d’éviter la consommation continue de vos appareils, même s’ils sont éteints.

Une autre recommandation concerne le nombre d’onglets ouverts sur votre navigateur. Pensez à limiter le nombre de programmes ouverts et inutilisés. Cela permettra d’éviter à votre moteur de recherche de fonctionner inutilement en actualisant en permanence vos pages ouvertes.

Ensuite, une pratique recommandée est de fermer le plus souvent possible l’interrupteur d’alimentation de votre box notamment la nuit où lorsque vous vous absentez. Il est utile de rappeler qu’une box consomme autant qu’un réfrigérateur, alors pourquoi ne pas adopter ce réflexe ?

De plus en plus d’équipements informatiques disposent de fonctionnalités permettant de réduire votre consommation d’énergie. Parmi celles-ci, vous pouvez régler vos appareils en mode « économie d’énergie » : diminution de la luminosité de l’écran, mise en veille automatique après 10 minutes d’inactivité, écran de veille noir…

2) Allégez vos mails

Une autre pratique devenue une habitude quotidienne pour beaucoup d’entre nous est responsable d’une consommation d’énergie importante. Il s’agit de nos emails. Il faut savoir que les équipements sollicités pour le voyage de vos données sont nombreux : câbles, serveurs (data centers), équipements de télécommunication… Dès lors, chaque mail envoyé a un impact bien réel.  

Ainsi, nous allons vous donner quelques astuces pour réduire à votre échelle cette consommation invisible d’énergie :

Une des solutions les plus évidentes consiste à nettoyer régulièrement votre boîte mail. Encore une fois, les mails non-supprimés sont stockés et consomment de l’énergie inutilement. Pensez également à vous désinscrire des listes de diffusion (newsletters) qui ne vous intéressent plus. C’est gagnant-gagnant, puisque vous ne serez plus inondés par des informations que vous ne lirez jamais et vous réduisez l’empreinte carbone.

Vous pouvez également cibler les destinataires de vos mails au lieu d’envoyer un mail groupé, et lors d’une réponse à un mail pensez à supprimer les pièces jointes du message. Par ailleurs, les fichiers volumineux consomment davantage d’énergie. C’est pourquoi, il est recommandé d’optimiser la taille des fichiers que vous transmettez : fichiers compressés, images et PDF basse définition…

3) Recherche Web : allez au plus court

Chaque jour, tout individu effectue de nombreuses recherches sur le Web. Cet accès illimité à une multitude de ressources est une véritable mine d’or mais chaque recherche sollicite de nouveau les serveurs. Alors comment réduire cet impact environnemental ?

Lorsque cela est possible, tapez directement l’adresse d’un site dans la barre de recherche. Utilisez également davantage l’historique de vos consultations, et créez des favoris dans votre navigateur pour tous les onglets ouverts régulièrement. Toutes ces pratiques visent à réduire les intermédiaires pour le chargement des pages. Enfin, Utilisez des mots-clés précis et ciblez votre demande pour limiter la sollicitation du moteur de recherche.

Une autre recommandation porte sur le cache de votre navigateur web. Le cache sert à enregistrer toutes les données chargées lorsque vous naviguez sur internet. Cependant, un cache contenant trop de données peut ralentir l’ordinateur avec le stockage des données. Il peut ainsi être intéressant de nettoyer et vider régulièrement le « cache de votre navigateur ».

4) Le stockage des données

Le développement des Cloud et des serveurs permet de stocker plus facilement vos données. Cependant, cette évolution a entraîné une nouvelle source de consommation d’énergie et celle-ci devient plus importante de jour en jour avec l’accumulation de nos données. La question est de savoir si ces données sont essentielles et comment faire pour réduire leur impact ?

Ne conservez que ce qui vous est utile, que ce soit en ligne ou sur vos équipements et stockez seulement le nécessaire sur le Cloud. Le « Cloud » est l’ensemble des réseaux, serveurs, unités de stockage… auquel les usagers se connectent via une liaison Internet sécurisée. Il permet le stockage de données mais cela ne se fait pas sans une consommation importante d’énergie.

5) Changez Vos pratiques

Pour finir ces recommandations, nous allons voir que réduire notre empreinte digitale passe aussi par le changement de nos habitudes quotidiennes avec l’adoption de comportements simples et vertueux :

Tout d’abord, pensez à réduire et optimiser vos impressions. Pour cela, imprimez seulement les documents utiles et nécessaires. Privilégiez le noir et blanc, utilisez des brouillons, imprimez en recto-verso… De ce fait, réduire vos impressions revient à faire des économies à plusieurs échelles : économies de papier, d’argent, de matières premières et évidemment d’énergie.

D’un autre côté, nous vous recommandons de changer votre mode de consommation en visant notamment longévité et sobriété de vos appareils. Par exemple, passer de 2 à 4 ans d’usage pour un ordinateur améliore de 50% son bilan environnemental.

Pensez également à recyclez vos ordinateurs qui contiennent de nombreux matériaux réutilisables. Ainsi, tournez vous vers les appareils reconditionnés qui représentent une alternative écoresponsable face à la multiplication des appareils…

Enfin, Meteors vous conseille, lorsque c’est possible, d’éteindre votre webcam lors de visioconférences. Effectivement, l’utilisation de votre webcam est énergivore et son activation permanente revient à une pollution numérique qui pourrait être évitée.

Sources

guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf (ademe.fr)

Qu’est-ce que le cloud? | Définition du cloud | Cloudflare

Écologie numérique : les 15 gestes faciles à adopter dès aujourd’hui (hellocarbo.com)

Comment vider le cache de son navigateur | Pratique.fr

Éteindre sa webcam pendant sa visioconférence, c’est bon pour la planète | Le HuffPost (huffingtonpost.fr)

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